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VIE DU CLUB

Stage au Japon

VIDEOS DE MAITRE MIYAMOTO : Cliquer ici

En novembre 2000, l'Aïkikaï de Lyon organisait et finançait en partie, un stage d'une semaine à l'Aïkikaï Hombu Dojo de Tokyo, dojo créé par le fondateur de l'Aïkido.

Les PHOTOS (cliquer sur la photo pour l'agrandir)

 

Arrivée à Narita airportL'entrée du RyokanUne des chambres et leurs occupants
 
La station de métro KoiwaQuai du métroLe quartier de Shinjuku
 
Le KamizaDevant le Hombu DojoGérald avec un Ushi deshi
 
En pleine actionPhilippeGérald
 
PierreHervéGérald
 
Pose devant le kamizaMaître Miyamoto et NambaRepas avec maître Miyamoto
 
Le temple d'AsakusaAsakusaAsakusa
 
Des écolièresRencontre dans la rueSayonara
 

Nous reproduisons ci-dessous un article paru en mai 2001 dans le numéro 15 de KI MUSUBI (journal du club d'Aïkido de Caluire) :

VOYAGE A TOKYO - PRATIQUE AU HOMBU DOJO

En Novembre 2000, l'Aïkikaï de Lyon, club animé par Gérald Polat, a organisé un voyage au Japon avec un groupe de pratiquants. Ki Musubi s'est penché pour vous sur les coulisses de ce pèlerinage…

Gérald Polat : ce voyage est l'aboutissement d'un projet qui avait été lancé deux ans auparavant, suite à un voyage sur place d'un de nos élèves. Le projet était de permettre aux anciens du club de se perfectionner, d'aller puiser à la source, au Hombu Dojo, lieu où sont formés la plupart des maîtres en Aïkido. Une semaine c'est court, mais nous souhaitions néanmoins ramener quelque chose qui puisse profiter à tous, car tout le monde ne pouvait y aller. Il fallait que cela serve à l'ensemble des pratiquants du club, nous avons beaucoup insisté là-dessus.

KM : A combien êtes-vous partis finalement ?

GP : Nous sommes partis à 13, avec des critères assez stricts, 3e kyu et 2 ans d'ancienneté minimum. Dans la mesure où le club contribuait financièrement au voyage, il fallait justifier de cette ancienneté.

KM : Quel budget faut-il prévoir?

GP : Nous sommes restés 7 jours et 7 nuits, ce qui donne à peu près 12 000 francs par personne. Un montant total de 140 000 francs sur lequel le club a financé 54 000 francs. Nous logions dans une auberge traditionnelle. Nous dormions sur des futons posés à même les tatamis. Tout était préparé : outre la réservation de l'auberge, nous avions prévenu le Hombu Dojo, compte tenu de notre nombre.

KM : La barrière de la langue ?

GP : Nous avons un élève qui est marié à une japonaise et a vécu deux ans à Kyoto, un autre qui parle aussi le japonais, ce qui nous a considérablement aidé dans la mesure où peu de japonais parlent l'anglais. J'ai pu renouer avec un ancien ami qui a quitté la France pour le Japon en 1977. Il vit à Tokyo et s'entraîne au Hombu Dojo tous les jours depuis 23 ans. C'était un atout supplémentaire qui nous a permis d'être présentés au Doshu Moriteru UESHIBA et d'avoir des contacts privilégiés avec des maîtres comme MIYAMOTO Sensei (7e dan) et MASUDA Sensei (8e dan). Par correction nous avions informé Maître TAMURA de notre départ, même si sur place une introduction n'est pas indispensable. Il suffit de payer les droits d'entrée.

KM : Niveau minimum 3e kyu, est-ce suffisant ? Y a-t-il des différences de pratiques ?

GP : Il y a évidemment de l'appréhension au départ et une certaine émotion, même si la plupart d'entre nous avait déjà pratiqué en stage avec divers maîtres. Le rythme de pratique est plus élevé mais tout le monde s'est adapté. Tous nos cours d'une heure était dirigé par des experts, 7, 8 ou 9e dan. De façon générale, les japonais pratiquent de manière plus souple que dans notre fédération, de façon plus déliée, sans résistance. Par contre, il est arrivé à certains de mes élèves d'être sollicités par des vétérans à la fin des cours, et là… c'était moins évident. Un point essentiel d'ordre pédagogique, c'est que tous les maîtres viennent pratiquer avec vous au moins une fois durant le cours. Le nombre restreint de pratiquants, une quarantaine, le permet. Cela me rappelait les stages avec Maître TAMURA dans les années soixante… Certains maîtres comme ENDO et YASUNO Sensei, exécutent systématiquement la technique présentée sur chacun des pratiquants, en formant des petits cercles d'une dizaine de personnes. Cela permet de voir de très près une même technique sur différents uke. C'est une méthode d'enseignement que j'essaie d'appliquer.

KM : As-tu ramené d'autres principes dans tes bagages, des techniques secrètes ?

GP : Des techniques secrètes pas vraiment, car les techniques sont classiques, seuls diffèrent les styles. Certains maîtres enchaînent instinctivement des mouvements, en fontion des réactions d'uke; une certaine liberté donc, conforme à l'essence de l'Aïki. Le fait en particulier aussi de ne pas sentir l'utilisation de la force… c'est une sensation que j'avais déjà rencontrée et que j'ai retrouvée de manière très nette auprès de maître TADA. Notamment sur des techniques comme kote gaeshi, on est projeté sans avoir rien senti.

KM : A quand le prochain voyage au Japon ?

GP : C'est vrai que l'on a tous un peu la nostalgie de ce voyage. Mais il y a une contrainte financière. On pourrait envisager de repartir en groupe dans les mêmes conditions mais il faut que le club renfloue ses caisses ! On verra d'ici deux ou trois ans.

Propos recueillis par Romain LAMBERET