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Stage au dojo SHUMEÏKAN
(Cliquer sur les photos pour les agrandir)

L’Aïkikaï de Lyon s’est rendu pour quelques jours au dojo Shumeïkan de Me Tamura, du 29 avril au 1er mai 2003. Ce stage avait pour but de marquer notre attachement à cet admirable Shihan qui, à 70 ans, témoigne de façon extraordinaire des virtualités de l’art de Me Ueshiba.

La dizaine de pratiquants qui a pu faire le déplacement a profité du cadre remarquable offert par le village de Bras, près de St Maximin-la-Sainte-Baume (Var), et par le dojo Shumeïkan. Celui-ci permet logement et repas sur place et, en dehors des cours réguliers, il peut être utilisé sans restriction par le groupe de stagiaires. Ce qui fut fait matins, dès 7h, et après-midi.
Bien entendu, conformément à la tradition, tout le monde participa à l’entretien des lieux et, si besoin, se tenait prêt à s’acquitter d’autres taches collectives que l’intendant, Mickaël Martin, aurait jugées utiles.
Il nous resta suffisamment de temps pour une petite promenade le long de la rivière qui borde le dojo, jusqu’aux cascades.

Le mardi soir, Me Tamura a dirigé un merveilleux cours ouvert à tous, montrant comment les techniques d’aïkido devaient être basées sur la non-résistance et l’usage minimal de la force musculaire. Pour beaucoup de stagiaires de notre club, ce fut l’occasion de pratiquer pour la première fois avec lui. Une telle proximité avec le maître, que l’on ne trouve plus depuis longtemps dans les stages régionaux ou d’été, m’a rappelé l’ambiance de ses premiers stages, durant les années soixante où trente à quarante élèves représentaient un effectif maximum.
Le repas du soir, pris au dojo en présence du maître et de son épouse, ne permit pratiquement pas d’échanges verbaux, hélas ! Notre groupe s’était retrouvé, en effet, un peu trop éloigné d’eux.

Le lendemain, Me Tamura ne put assurer son cours et Claude Pellerin dut le remplacer. Nous continuâmes donc de travailler dans la droite ligne de Me Tamura et nous en remercions vivement Claude.

L’intérêt de ce stage est aussi d’avoir rencontré d'autres pratiquants de passage au dojo, notamment un trio de sympathiques Italiens, rencontres préparant, pourquoi pas, de futurs échanges.

L’expérience mérite d’être renouvelée, mais en espérant, cette fois, la présence de plus d’anciens du club, la plupart de ceux-ci n’ayant pu, pour des raisons diverses, y participer.

Gérald POLAT pour le texte et Dominique GALIOT pour les photos