- Vendredi 13, 19h - 20h30 : Pratique à l’Aïkidojo Stéphanois, 16 Rue du Dr Paul Michelon, 42100 Saint-Étienne
- Samedi 14, 9h30 -11h30 : Pratique au Dojo UFR Staps, Campus de la Doua, 27-29 Bd du 11 Nov 1918, 69100 Villeurbanne (carte en page d'accueil de notre site)
- Samedi 14, 15h30 -17h30 : Pratique au Judo Club de la Loire, Allée de Chantegrillet, 42100 Saint Etienne
Présentation de Michel Prouveze par Gérald Polat :
Michel PROUVEZE a commencé l’Aïkido en 1965 à Marseille et fait donc partie de la deuxième génération d’adeptes français de cette discipline, celle des années soixante pendant lesquelles la France a eu la chance de recevoir de nombreux experts du centre mondial de l’Aïkido : les maîtres Nakazono et Noro, puis Me Tamura fin 1964, envoyé par le fondateur pour promouvoir l’Aïkido en France et en Europe.
Michel rencontre Me Tamura à l'Université d'Aix-en-Provence en 1968 et passe son 1° dan en 1971 puis le 2° lors du stage de Villefranche-de-Rouergue en 1975 avec Me Tamura.
Pour des raisons professionnelles, Michel séjourne au Japon de 1978 à 1984. Sur une suggestion de Me Tamura, il profite de son séjour pour pratiquer le Iaïdo avec Me Mitsuzuka.
Il continue l’Aïkido à l’Aïkikaï de Tokyo (centre mondial) et le 3° dan lui est attribué en 1983 à la demande de Me Shibata. Il s’entraîne avec tous les senseï mais plus particulièrement avec les maîtres Chiba et Shibata.
Parallèlement, il pratique le Iaïdo (ZNKR) et passe ses dan, du 1° au 4° (1984), à la demande de Me Mitsuzuka.
De 1975 à 2004, Michel crée plusieurs dojos lors de ses séjours à l'étranger (Maroc, Côte d'Ivoire) et enseigne dans des dojos de ses autres pays de résidence (Espagne et Allemagne). Pendant cette période, il lui est délivré les 4° et 5° dan Aïkikaï sur proposition de Me Tamura.
Après son séjour au Japon, Me Tamura lui demande d’enseigner le Iaïdo pendant le stage de St Mandrier. Il enseigne cette discipline dans différents stages, en particulier avec Claude Pellerin.
En août 2000, il crée le Cercle de Iaïdo au sein de notre fédération (FFAB) et un accord entre la FFAB et la FFJDA (Fédération française de judo et de disciplines associées) est signé en juillet 2001 pour la reconnaissance de la pratique du Iaïdo comme moyen pédagogique pendant les cours d'Aïkido.
En 2004, il retourne en France suite aux événements de Côte d'Ivoire. Me Tamura le propose pour le 6° dan UFA (Union des Fédérations d’Aïkido) et pour la responsabilité de CEN (Chargé d’Enseignement National) en avril 2006, puis pour le 6° dan Aïkikaï après la validation de ce grade en France.
En 2006, il est nommé coprésident de la CSDGE (Commission Spécialisée des grades Dan et Grades Equivalents) de l’Union des Fédérations d’Aïkido.
Ce résumé de la « carrière » de Michel montre la qualité exceptionnelle de ce pratiquant et senseï, mais, croyez-moi, elle n’est qu’un pâle reflet de sa personnalité qui mérite d’être connue dans un dojo…